Soirée cinéma
INSCRIPTIONS UNIQUEMENT POUR LES NON-CONGRESSISTES
Chaque congressiste a accès gratuitement à l’avant-première.
L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle propose en avant-première, le nouveau film de Marie-Monique Robin, « Qu’est-ce qu’on attend? » le samedi 1er octobre 2016 à partir de 20h30.
Cette séance de cinéma aura lieu lors du Congrès International de Santé Naturelle, au Parc floral de Paris. Chaque congressiste pourra y assister de fait, mais elle est ouverte à tous.
En effet, 300 places sont proposées pour des non-congressistes.
Venez nous retrouver nombreux pour cette soirée exceptionnelle dès 20h15 en présence des boulangers de la ville d’Ungersheim, Lily et Christophe Moyses.
Un seul moyen pour nous rejoindre: la billetterie ci-dessus. Inscrivez le nombre de places que vous souhaitez et suivez les instructions. Vous recevrez un mail de confirmation avec votre billet automatiquement et immédiatement à la fin du formulaire.
Communiqué de Presse du film:
QU’EST-CE QU’ON ATTEND ?
Un film de Marie-Monique Robin
En salle le 23 novembre 2016
SYNOPSIS
Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune française ? C’est pourtant Rob Hopkins, fondateur du mouvement des villes en transition, qui le dit.
« Qu’est ce qu’on attend ? » raconte comment une petite ville d’Alsace de 2 200 habitants s’est lancée dans la démarche de transition vers l’après-pétrole en décidant de réduire son empreinte écologique.
À l’initiative de la municipalité, Ungersheim a lancé en 2009 un programme de démocratie participative, baptisé « 21 actions pour le 21ème siècle » qui englobe tous les aspects de la vie quotidienne : l’alimentation, l’énergie, les transports, l’habitat, l’argent, le travail et l’école. « L’autonomie » est le maître mot du programme qui vise à relocaliser la production alimentaire pour réduire la dépendance au pétrole, à promouvoir la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables, et à soutenir l’économie locale grâce à une monnaie complémentaire (le Radis).
Depuis 2005, la commune a économisé 120 000 euros en frais de fonctionnement et réduit ses émissions directes de gaz à effet de serre de 600 tonnes par an. Elle a créé une centaine d’emplois. Et elle n’a pas augmenté ses impôts locaux. Alors Qu’est ce qu’on attend ?
Le film a été tourné sur quatre saisons, pendant une année cruciale – 2015 – qui a vu l’aboutissement de la quasi totalité du programme de transition. Plus qu’une « boîte à outils », dont chaque territoire (communes rurales ou quartiers urbains) peut s’inspirer, il s’agit de montrer le bonheur et la fierté d’agir ensemble pour cette grande cause universelle qu’est la protection de la planète.
« Qu’est ce qu’on attend ? » est aussi un hommage à ces élus locaux, habités d’une vision, qui savent mobiliser l’enthousiasme de leurs concitoyens dans le sens du bien commun.
LES PERSONNAGES
Jean-Claude Mensch, 70 ans, est le maire de Ungersheim, élu sans discontinuer depuis 1989. Cet ancien mineur cégétiste s’est converti à l’écologie avec le combat contre la centrale nucléaire de Fessenheim. Ancien suppléant d’Antoine Waechter, l’un des fondateurs du parti des Verts, il n’est affilié aujourd’hui à aucun parti politique, même si l’écologie « c’est toute sa vie ». Visionnaire, il sait rassembler et motiver, et est considéré comme le « père » du programme de transition. Il aime à citer Gandhi « l’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre, c’est le seul ».
Jean-Sébastien Cuisnier, 31 ans ; ce jeune vétérinaire a décidé de changer de métier, parce qu’il ne supportait plus de « vacciner des vaches ou de les bourrer d’antibiotiques ». Il s’est reconverti dans le maraîchage bio et la permaculture. Il a été recruté par la commune d’Ungersheim pour diriger la Régie agricole municipale, qui constitue avec Les Jardins du Trèfle Rouge l’un des piliers de la filière « De la graine à l’assiette ». Avec sa femme Alice, ostéopathe, il a entamé une « transition familiale » : moins de consommation, plus de sobriété et de… « bonheur aussi ».
Muriel Thomas, 36 ans, cadre commerciale à Mulhouse. Avec son mari Frank, informaticien, elle fait partie des neuf copropriétaires de l’Éco-hameau, qui représente l’une des 21 actions du programme de transition. Les maisons et appartements sont sortis de terre entre mai et décembre 2015. Muriel s’est « lancée dans cette aventure pour allier l’écologie et le vivre ensemble ». Arrivée en tailleur lors de la première visite de chantier, elle s’est mue progressivement en auto-constructeur endossant le bleu de travail pour manier la spatule et les enduits à la chaux.
Christophe Moyses, 48 ans, paysan-boulanger, a abandonné l’agriculture conventionnelle pour cultiver avec sa femme Lili des variétés anciennes de blé, dont certaines datent du Moyen-Âge. Le couple moud sa farine et vend ses pains à la ferme ou sur les marchés locaux, avec beaucoup de succès, notamment (mais pas seulement !) auprès des personnes allergiques au gluten. Il fait partie du réseau des semences paysannes.
http://www.semencespaysannes.org/
Alice Schneider, 82 ans. Cette ancienne directrice marketing d’une entreprise de cosmétiques est la mémoire vivante d’Ungersheim. Elle a connu le village avec des prairies naturelles, de l’élevage et de la polyculture, avant « qu’on arrache toutes les haies et les bosquets pour planter des monocultures de maïs et de blés modernes ». Utilisatrice inconditionnelle du « radis », la monnaie locale d’Ungersheim, elle dit que « la transition c’est recréer des liens et refuser la morosité en construisant l’avenir».
Bertrand Helmli-Fontez, un technicien de 42 ans, père de deux enfants, qui a fait construire une maison à Ungersheim en 2013, car, dit-il, « dès que j’ai découvert la commune, j’ai su que c’était là que je voulais que ma famille grandisse ». Bertrand a « découvert le bonheur d’agir ensemble pour le bien commun ». Il fait partie de la commission « énergies renouvelables » du Conseil participatif et est toujours volontaire pour donner un coup de main à la Régie agricole ou sur les chantiers de la commune
Aimé Moyses, 61 ans, grand céréalier conventionnel (maïs et blé) et élu municipal. Il est très inquiet pour l’avenir de sa ferme en raison du changement climatique et dit qu’ « Ungersheim est un laboratoire ». Considéré comme le « Monsieur sceptique » du conseil municipal, il est néanmoins ravi de collaborer avec un « maire bio et vert », car « beaucoup de communes nous envient ».